illustrée par des vues des ateliers de l'entreprise RICALENS VERS 1910
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La laine de provenances diverses (France, Europe, Amérique du Sud, Nouvelle Zélande, Australie, …) est livrée en balles de 200 à 300 kgs. |
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Les
balles de laine sont stockées dans le magasin de matières premières,
proche de la FILATURE. Souvent la salle
des mélanges est associée à ce magasin. Le mélange consiste à réunir
entre elles des fibres de diverses provenances ou de couleurs variées
pour définir un coloris bien précis |
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Les
toisons lavées ou teintes sont passées dans le
battoir où elles sont secouées pour éliminer les pailles et poussières
qui se sont fixées à elles. Puis le loup va commencer à les séparer
(ouverture de la matière) afin que les cardes
qui vont continuer ce travail le fassent dans de bonnes conditions.L'atelier
de lavage des toisons est souvent associé à celui de la teinture.
Celle-ci peut s'effectuer sur le bourre, sur le fil ou bien encore sur
les pièces de tissu. |
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Le
mélange obtenu est arrosé avec un mélange d'eau et d'huile (l'ensimage)
qui assouplit les fibres et les lubrifie. Elles glisseront ainsi plus
facilement entre les crochets de l'assortiment de cardes, sans se briser.
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L'assortiment de cardes est généralement composé de 3 éléments :
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Le
fil floche n'a aucune résistance, c'est le métier à filer (renvideur
ou continu à filer) qui va lui donner la ténacité nécessaire
à son utilisation en lui imposant un certain nombre de tours de torsion.
La torsion du fil varie selon la destination du fil (chaîne ou trame,
tricotage, effets spéciaux) |
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Le
renvideur conditionne le fil sur de petites fusettes de carton. Afin
de faciliter la manutention du fil, son stockage et son utilisation
pour la suite des opérations, il est nécessaire de le disposer sur des
cônes de cartons plus gros de manière à former des bobines de fil plus
conséquentes. |
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Le
fil travaillé jusqu'à ce stade peut être utilisé tel quel. Mais parfois
il n'est pas assez gros, ou bien il est souhaitable d'y associer un
fil de couleur différente. Deux opérations, l'assemblage
suivi du retordage, vont permettre d'obtenir
les résultats recherchés. Le retordage rend le fil plus gros mais aussi
plus résistant. |
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Les
travaux de filature sont terminés. L'ourdissage
est la première des opérations de tissage. Cette opération consiste
à assembler, côte à côte, un nombre et une longueur de fil déterminés
qui vont constituer l'un des deux éléments du tissu. : la chaîne.
L'ensemble des fils ourdis est enroulé sur l'ensouple du métier
à tisser. |
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Les
mélanges de matières textiles ne donnent pas toujours un fil d'une solidité
parfaite. L'incorporation de "laines renaissances" doit être compensée
par un encollage de la chaîne, afin que
l'opération de tissage connaisse un rendement optimum. |
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L'ensouple,
garnie des fils de chaîne est placée à l'arrière du métier à tisser.
Elle va se dérouler progressivement, au fur et à mesure de la confection
du tissu. Le métier à tisser va insérer, au travers des fils de chaîne,
le deuxième élément du tissu : la trame.
Le Tisserand surveille la bonne marche de la machine, il change les
canettes de trame des navettes. |
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Une
salle de tissage comprend plusieurs métiers ou machines à tisser. Le
Tisserand surveille selon les difficultés du tissu de 1 à 24 machines. |
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Après
avoir reçu une première visite et quelques opérations de filetage
et d'énouage, le tissu va obtenir son aspect
final et marchand lors des opérations d'ennoblissement. Le foulage
est l'une des opérations les plus surprenantes : il utilise la propriété
feutrante de la laine et l'apprêteur utilise tout son savoir-faire pour
obtenir les retraits recherchés. |
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Le
lainage va modifier la surface du tissu
et y développer un poil plus ou moins abondant, rendant le tissu plus
chaud et plus confortable. |
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La
journée terminée, le personnel de l'entreprise quitte les différents
ateliers. |